vendredi 29 avril 2016

Les Thanatonautes - Bernard Werber


Auteur : Bernard Werber
Editeur : Le Livre de Poche
Date de parution : 1996
Nombre de pages : 502 pages

Lu en mars 2016
3.5 étoiles

Jadis, tous les hommes avaient peur de la mort.



4ème de couverture :

L'homme a tout exploré : le monde de l'espace, le monde sous-marin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d'un monde : le continent des morts.
Voilà la prochaine frontière.
Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d'astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis.
Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur).
Leur guide ? Le livre des morts tibétains, le livre des morts égyptiens mais aussi les grandes mythologiques et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu'étaient le dernier voyage et le "véritable" paradis. Peu à peu les thantonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques. Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir.

Mon avis :

Ce livre a été pioché par Yunali pour le Pioche dans ma Pàl de mars sur Babelio. J'en ai profité aussi pour le lire dans le cadre du challenge Dégommage de Pàl en duo sur livraddict. Et surtout, il sort enfin de ma Pàl !!!
Ce n'est pas mon premier contact avec la prose de Werber, mais à chaque fois, il parvient à me surprendre. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce livre, même si je l'ai trouvé un peu inégal.
J'ai énormément apprécié la première partie : l'invention de la "machine à mourir" et toutes les questions morales et éthiques qui s'y rapportent. Les courts chapitres qui reprennent les différents récits sur la mort à travers les religions et les époques. On est tous intrigués par ce territoire inconnu et on se découvre explorateur.
Par la suite, les thanatonautes repoussent plus loin encore les limites de l'inconnu, étape par étape, on découvre des territoires hauts en couleur, effrayants parfois, chaleureux, etc.
On voit également apparaitre une compétition entre pays, comme lors de la conquête de la Lune. Chacun veut être le premier. La question de la mise en évidence par les médias des explorateurs est également posée et on constate déjà les dérives que cela peut amener.
La dernière partie m'a moins accrochée. J'ai trouvé que le récit devenait trop moralisateur et ça m'a un peu bloquée. J'ai par contre apprécié de comprendre à qui était adressés les mises en garde et les demandes d'intervention. Mais comment dire : la fin est complètement rocambolesque et un peu clichée aussi !
Enfin, je dois bien reconnaître que j'ai découvert certains mots lors de ma lecture comme objurgations ou sébiles.
J'ai bien aimé cette lecture même si je suis un peu déçue de finir sur une note qui m'a moins plu.

Au fil des pages :

Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui lisent des livres et ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres.


Avec ce livre, je valide le thème 2 du challenge Déstockage de Pàl en duo, le vrai défi ! : lire un livre de plus de 300 pages



lundi 25 avril 2016

Métaphysique des tubes - Amélie Nothomb





Auteure : Amélie Nothomb
Editeur : Le Livre de Poche
Date de parution : 30 avril 2002 (2000 pour la première publication chez Albin Michel)
Nombre de pages : 156 pages

Lu en mars 2016
2,5 étoiles

Au commencement, il n'y avait rien.

4ème de couverture :

Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles - déglutition, digestion, excrétion-, ses parents l'ont surnommée la Plante.
L'intéressée se considère plutôt à ce stade, comme un tube.
Mais ce tube, c'est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil levant…
Avec cette "autobiographie de zéro à trois ans", la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.

Mon avis :

Que dire... Ce roman n'est pas le premier que je lis d'Amélie Nothomb. Autant, j'ai adoré et été bluffée par Mercure autant ses romans autobiographiques m'ont laissée de marbre. Ce livre est entré dans ma Pàl suite à un cadeau d'une amie qui aime beaucoup sa prose. Il aura fallu un challenge pour qu'enfin il en sorte des années plus tard.
Malheureusement, ce livre ne fait pas exception : je ne crois pas être faite pour le style Nothomb… Je trouve son écriture très égocentrée.
Au début , le fait qu'elle parle d'elle à la troisième personne m'a bloqué. Je ne voyais pas où elle voulait en venir et j'ai failli décrocher, mais comme le livre est très court, je me suis accrochée et je l'ai terminé. J'ai trouvé ces passages relativement irritants et dérangeants.
J'ai davantage apprécié la deuxième partie où elle revient au "je" et nous décrit sa vie exotique au pays des carpes. Elle y parle de sa découverte du monde et de la culture de ce pays qui l'a accueillie. Certains passages restent par contre surprenants et déroutants. En plus, je trouve que la manière dont elle raisonne et pense ne correspond pas vraiment à un enfant de moins de 3 ans et cela m'a un peu freinée dans ma lecture.
S'agissant du style et de l'écriture, je dois avouer que ce livre se lit facilement et est fluide, mais je suis encore hermétique au contenu et à la manière qu'elle a de parler d'elle. Une fois encore, je suis passée à côté et je ne crois pas que je tenterai à nouveau l'expérience Nothomb.

Avec ce livre, je valide le thème 1 du challenge Déstockage de Pàl en duo, le vrai défi ! : 1ère lettre du nom ou du prénom de l'auteur doit commencer par A, F ou S


mardi 19 avril 2016

Orages - Estelle Tharreau


Auteure : Estelle Tharreau
Editions : Taurnada
Date de sortie : 21 mars 2016
Nombre de pages : 270 p.

Terminé le 17 avril 2016
4,5 étoiles



Quatrième de couverture :

Si vous éleviez seule une fille de seize ans et que votre petit ami devenait trop encombrant, refuseriez-vous un travail et une belle maison dans un village de carte postale où tout le monde semble prêt à vous aider ? Il est probable que non. Pourtant, vous auriez tort !
Les nuits d'orage peuvent s'avérer mortelles pour qui ne sait pas lire entre les lignes du présent et celles d'un passé enfoui depuis plus d'un siècle dans un cahier d'écolier jauni et écorné.

Mon avis :

Merci aux éditions Taurnada et au forum PartageLecture pour ce partenariat !

Chaque fois (ou presque) que le forum propose un partenariat avec cette maison d'édition, je tente ma chance et c'est en partie leurs romans qui m'ont encouragée à sauter le pas de la liseuse. Une fois encore, je n'ai pas été déçue. Il va peut-être falloir que je songe à leur demander si un partenariat régulier les intéresse :)

Revenons-en à ce roman. On plonge rapidement dans l'installation de Béatrice Clar et sa fille Célia. Elles arrivent dans un petit village au nom prometteur de Sauveur. Selon les premières discussions, les gens lui répètent "Vous verrez, vous allez vous plaire ici. Tout le monde se plait ici !". Mais voilà qu'elles arrivent dans un petit village, une communauté où tout se sait, tout le monde connait tout le moins et surveille les faits et gestes de chacun. Cela a un côté rassurant, car tout le monde lui propose de l'aide et un appui, mais d'un autre côté, elle doit accepter de ne presque plus avoir d'intimité. Comme elle le dit, "Ce nouveau mode de vie avait les défauts de ses qualités." On fait la rencontre de deux familles qui se détestent, mais sans qu'on en connaisse les détails.

On se rend vite compte qu'il y a quelque chose de louche qui se passe dans ce village. L'auteure nous distille des informations petit à petit. Le récit commence tranquillement puis tout s'accélère pour notre plus grand plaisir.

S'agissant de la plume de l'auteure, elle alterne le récit à la première personne lorsqu'elle nous raconte ce que vit Béatrice, puis on passe à un récit à la troisième personne lorsqu'il s'agit de ce que vit sa fille. Toutes deux se lancent dans une quête visant à découvrir ce qui a pu arriver à la locataire précédente et à sa fille. Chacune découvre de son côté des nouvelles informations. Le lecteur est ainsi amené à avoir tous les détails avant même que les protagonistes aient pu ou voulu échanger. On en apprend aussi beaucoup grâce à un journal vieux de plusieurs années qui nous racontent la vie à Sauveur à l'époque. Mais on comprend assez vite qu'il y a certaines histoires qu'il vaut mieux ne pas remuer. On s'inquiète alors pour Béatrice et sa fille, on craint qu'il ne leur arrive quelque chose.

La dimension météorologique a aussi son importance, dès lors que les soirs d'orages, les événements se bousculent. J'ai bien apprécié que chaque partie du livre nous annonce un changement météorologique, les éléments se déchaînant petit à petit. On est embarqué dans l'histoire et on regrette presque d'arriver aussi vite à la dernière page ! Je mettrais un tout petit bémol sur la chute qui est un peu trop rapide à mon goût et j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus développée. On n'est pas passé loin du coup de cœur !

Pour conclure, ce premier livre de l'auteur est très réussi et je pense que c'est une auteure à suivre !


lundi 18 avril 2016

Bilan #3 : Mars 2016

Après avoir un peu délaissé mon blog ces derniers temps, me voilà de retour ! Les choses sérieuses reprennent !

C'est parti pour le bilan du mois de mars !

Lectures de mars 2016 :

Ce mois-ci, j'ai lu 5 livres :
  • Louis et les esprits de Banie de Jean-Thierry Tanaka
  • Métaphysique des tubes d'Amélie Nothomb
  • Les Thanatonautes de Bernard Werber
  • Did I mention I Love you d'Estelle Maskame
  • La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan
Durant ce mois, je n'ai mis en ligne qu'une seule chronique : Et soudain tout change
 
Craquages :

J'ai craqué durant ce mois en achetant : 
  • ça peut pas rater de Gilles Legardinier
  • L'ombre de nos nuits de Gaëlle Josse
  • La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan
  • Le grand n'importe quoi de J.M. Erre
J'avoue mes craquages dans mes Lundis que lisez-vous : ici et

Point Challenge :

Ce mois-ci j'ai profité de prendre part à un nouveau Challenge : Destockage de Pàl en duo. Dans le cadre de ce challenge, j'ai lu Métaphysique des tubes et Les Thanatonautes, mais mes critiques tardent encore pour valider les points...

J'ai aussi commencé le Challenge saisonnal de Titpomme Nettoyage de printemps, mais je n'ai pas encore fait mon billet de présentation. Plus d'info sur Livraddict : ici.

Sur PartageLecture, je participe aux challenges suivants :
  • Challenge PartageLecture : - 3/5
  • Challenge Pàl : Suite à mes craquages, j'accuse un -4, mais aussi  j'ai aussi lu 3 livres de ma Pàl (Métaphysique des tubes; Les Thanatonautes et La petite boulangerie qui avait rejoint ma pàl le même mois), donc un petit  -1 (donc +5 au total). J'ai aussi reçu un livre dans le cadre d'un partenariat (Louis et les esprits de Banie), lus hors Pà, tout comme Did I mention I Love you.
Sur Livraddict, je participe aux challenges :
  • Challenge Emprunts de livres : Aucun avancement depuis janvier 2016, donc j'en suis toujours à 0 / 6;
  • Challenge En 2016, je compte mes pages : En mars, j'ai lu 1'809 pages pour un total de 4'721 pages sur les 5 à 10'000 que je veux lire en 2016;
  • Challenge 50 romans en 2016 : 5 livres de plus lus en mars pour un nouveau total de 13 / 50;

Et vous, quel est votre bilan de ce mois ?