Auteur : Bernard Werber
Editeur : Le Livre de Poche
Date de parution : 1996
Nombre de pages : 502 pages
Lu en mars 2016
3.5 étoiles
Jadis, tous les hommes avaient peur de la mort.
4ème de couverture :
L'homme a tout exploré : le monde
de l'espace, le monde sous-marin, le monde souterrain; pourtant il lui manque
la connaissance d'un monde : le continent des morts.
Voilà la prochaine frontière.
Michael Pinson et son ami Raoul
Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et,
utilisant les techniques de médecine mais aussi d'astronautique les plus
modernes, partent à la découverte du paradis.
Leur dénomination ? Les
thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité
de la mort) et nautès (navigateur).
Leur guide ? Le livre des morts
tibétains, le livre des morts égyptiens mais aussi les grandes mythologiques et
les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis
toujours avoir su ce qu'étaient le dernier voyage et le "véritable"
paradis. Peu à peu les thantonautes dressent la carte géographique de ce monde
inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques. Le mot terra incognita recule en même temps
que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre
dernier soupir.
Mon avis :
Ce livre a été pioché par Yunali pour le Pioche dans ma Pàl de mars sur Babelio. J'en ai profité aussi pour le
lire dans le cadre du challenge Dégommage de Pàl en duo sur livraddict. Et surtout, il sort enfin de ma Pàl !!!
Ce n'est pas mon premier contact
avec la prose de Werber, mais à chaque fois, il parvient à me surprendre. Dans
l'ensemble, j'ai bien aimé ce livre, même si je l'ai trouvé un peu inégal.
J'ai énormément apprécié la
première partie : l'invention de la "machine à mourir" et toutes les
questions morales et éthiques qui s'y rapportent. Les courts chapitres qui
reprennent les différents récits sur la mort à travers les religions et les
époques. On est tous intrigués par ce territoire inconnu et on se découvre explorateur.
Par la suite, les thanatonautes
repoussent plus loin encore les limites de l'inconnu, étape par étape, on
découvre des territoires hauts en couleur, effrayants parfois, chaleureux, etc.
On voit également apparaitre une
compétition entre pays, comme lors de la conquête de la Lune. Chacun veut être
le premier. La question de la mise en évidence par les médias des explorateurs
est également posée et on constate déjà les dérives que cela peut amener.
La dernière partie m'a moins
accrochée. J'ai trouvé que le récit devenait trop moralisateur et ça m'a un peu
bloquée. J'ai par contre apprécié de comprendre à qui était adressés les mises
en garde et les demandes d'intervention. Mais comment dire : la fin est
complètement rocambolesque et un peu clichée aussi !
Enfin, je dois bien reconnaître
que j'ai découvert certains mots lors de ma lecture comme objurgations ou
sébiles.
J'ai bien aimé cette lecture même
si je suis un peu déçue de finir sur une note qui m'a moins plu.
Au fil des pages :
Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui
lisent des livres et ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres.
Avec ce livre, je valide le thème 2 du challenge Déstockage de Pàl en duo, le vrai défi ! : lire un livre de plus de 300 pages